Systemic CA-MRSA infection following trauma during soccer match in inner Brazil: Clinical and molecular characterization

Even though community-acquired methicillin resistant Staphylococcus aureus (CA-MRSA) was described a decade ago, reports from Brazil are scarce and cases occurred in large urban centers. We report MRSA sepsis in a 16-year-old male from a small town and who had no history of exposure to healthcare or recent travel. After trauma during a soccer match, he presented swelling in the right thigh, which evolved in a month to cellulitis complicated by local abscess, orchitis and pneumonia. The patient presented severe sepsis, with fever and respiratory failure. Laboratory findings included blood leukocyte counts above 40,000/mm3 and thrombocytopenia. He was submitted to mechanical ventilation and therapy with vancomycin and imipenem. He had a slow but favorable response to therapy and was discharged after six weeks of hospitalization. MRSA grew from blood cultures and respiratory aspirates obtained before antimicrobial therapy. The isolate belonged to sequence type 5, spa type t311, harbored SCCmec type IV and genes for Panton-Valentine leukocidin and Enterotoxin A. The pulsed-field gel electrophoresis pattern was distinct from North American classic CA-MRSA clones. However, the sequence type and the spa type revealed that the clone belong to the same clonal complex isolated in Argentina. This is the first CA-MRSA infection reported in that region, with significant epidemiologic and clinical implications. © 2013 Elsevier Inc.

Methicillin resistance in Staphylococcus aureus and coagulase-negative staphylococci: Epidemiological and molecular aspects

Infections caused by the genus Staphylococcus are of great importance for human health. Staphylococcus species are divided into coagulase-positive staphylococci, represented by S. aureus, a pathogen that can cause infections of the skin and other organs in immunocompetent patients, and coagulase-negative staphylococci (CNS) which comprise different species normally involved in infectious processes in immunocompromised patients or patients using catheters. Oxacillin has been one of the main drugs used for the treatment of staphylococcal infections; however, a large number of S. aureus and CNS isolates of nosocomial origin are resistant to this drug. Methicillin resistance is encoded by the mecA gene which is inserted in the SCCmec cassette. This cassette is a mobile genetic element consisting of five different types and several subtypes. Oxacillin-resistant strains are detected by phenotypic and genotypic methods. Epidemiologically, methicillin-resistant S. aureus strains can be divided into five large pandemic clones, called Brazilian, Hungarian, Iberian, New York/Japan and Pediatric. The objective of the present review was to discuss aspects of resistance, epidemiology, genetics and detection of oxacillin resistance in Staphylococcus spp., since these microorganisms are increasingly more frequent in Brazil.

Étude sur le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline chez le porc à l'abattoir au Québec, Canada

Le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) est un pathogène important qui a été identifié comme agent d‟infection chez les animaux d‟élevage et les travailleurs exposés à ces animaux. Au Canada, très peu d‟informations sont disponibles concernant les SARMs d‟origine porcine. L‟objectif de cette étude était de déterminer la prévalence des SARMs provenant de porcs à l‟abattoir, de caractériser leur résistance aux antibiotiques ainsi que d‟évaluer le niveau de séroconversion des porcs envers le S. aureus chez les animaux porteurs ou non du SARM. Un total de 107 isolats ont été identifiés positifs aux SARMs sur 660 échantillons. La prévalence de SARMs à l‟abattoir A était de 30,8% et de 23,8% à l‟abattoir B. La susceptibilité aux antibiotiques a été déterminée en utilisant la méthode de micro-dilution de Sensititre. Tous les isolats ont démontré une sensibilité envers la ciprofloxacine, la gatifloxacine, la gentamicine, la lévofloxacine, le linézolide, la quinupristine/dalfopristine, la rifampicine, la streptomycine, le triméthoprime/sulfaméthoxazole et la vancomycine. De la résistance a été observée envers la daptomycine (0,93%), l‟érythromycine (29%), la clindamycine (29%), la tétracycline (98,1%). De plus, 30% des SARMs isolés étaient résistants à plus de deux antibiotiques autres que les β-lactamines. Par typage, deux clones prédominants ont été obtenus ainsi que deux types de SCCmec (type V et possiblement un nouveau type comprenant les cassettes III et IVb). 15 clones ont été identifiés par typage MLVA, comprenant les clones prédominants VI (40.1%; 43/107) et XI (17.7%; 19/107). Deux souches de SARMs ont été caractérisées par biopuce à ADN et des gènes d‟antibiorésistance, de typage (SCCmec et MLST) et de virulence ont été identifiés. Sans considération pour le site de colonisation, les porcs SA-/MRSA- (n=34) et les porcs SA+ (n=194) montrent, respectivement, des taux de séroconversion de 20.6% et 32.5%. Les porcs colonisés par un SARM à un site de iv prélèvement et non colonisés par un SA à l‟autre site (n=18) montrent une séroconversion (5.6%) significativement (P < 0.05) plus faible comparativement aux porcs colonisés par SA à un ou deux sites de prélèvement et n‟ayant pas de SARM. Nos résultats démontrent que les porcs provenant d‟abattoir peuvent être colonisés par des SARMs multi-résistants aux antibiotiques. De plus, ces SARMs sont possiblement capable de coloniser leurs hôtes sans stimuler la production d‟anticorps et ce par l‟atténuation de la réponse immunitaire ou par la colonisation de porcs qui sont moins immunocompétents.

Étude de la résistance aux antibiotiques des entérocoques d'origine animale du Québec

Les entérocoques font partie de la flore normale intestinale des animaux et des humains. Plusieurs études ont démontré que les entérocoques d’origine animale pouvaient représenter un réservoir de gènes de résistance aux antibiotiques pour la communauté humaine et animale. Les espèces Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium sont importantes en santé publique; elles sont responsables d’environ 12% de toutes les infections nosocomiales aux États-Unis. Au Canada, les cas de colonisation et/ou d’infections à entérocoques résistants à la vancomycine ont plus que triplé de 2005 à 2009. Un total de 387 isolats E. faecalis et E. faecium aviaires, et 124 isolats E. faecalis porcins ont été identifiés et analysés pour leur susceptibilité aux antibiotiques. De hauts pourcentages de résistance envers les macrolides et les tétracyclines ont été observés tant chez les isolats aviaires que porcins. Deux profils phénotypiques prédominants ont été déterminés et analysés par PCR et séquençage pour la présence de gènes de résistance aux antibiotiques. Différentes combinaisons de gènes de résistance ont été identifiées dont erm(B) et tet(M) étant les plus prévalents. Des extractions plasmidiques et des analyses par hybridation ont permis de déterminer, pour la première fois, la colocalisation des gènes erm(B) et tet(M) sur un plasmide d’environ 9 kb chez des isolats E. faecalis porcins, et des gènes erm(B) et tet(O) sur un plasmide de faible poids moléculaire d’environ 11 kb chez des isolats E. faecalis aviaires. De plus, nous avons démontré, grâce à des essais conjugatifs, que ces plasmides pouvaient être transférés. Les résultats ont révélé que les entérocoques intestinaux aviaires et porcins, lesquels peuvent contaminer la viande à l’abattoir, pouvaient représenter un réservoir de gènes de résistance envers la quinupristine-dalfopristine, la bacitracine, la tétracycline et les macrolides. Afin d’évaluer l’utilisation d’un antisérum polyclonal SA dans l’interférence de la résistance à de fortes concentrations de bacitracine (gènes bcrRAB), lors d’un transfert conjugatif répondant aux phéromones, un isolat multirésistant E. faecalis aviaire a été sélectionné. Après induction avec des phéromones produites par la souche réceptrice E. faecalis JH2-2, l’agrégation de la souche donatrice E. faecalis 543 a été observée ainsi que des fréquences de transfert élevées en bouillon lors d’une courte période de conjugaison. Le transfert conjugatif des gènes asa1, traB et bcrRAB ainsi que leur colocalisation a été démontré chez le donneur et un transconjugant T543-1 sur un plasmide de 115 kb par électrophorèse à champs pulsé (PFGE) et hybridation. Une CMI de > 2 048 µg/ml envers la bacitracine a été obtenue tant chez le donneur que le transconjuguant tandis que la souche réceptrice JH2-2 démontrait une CMI de 32 µg/ml. Le séquençage des gènes asa1, codant pour la substance agrégative, et traB, une protéine régulant négativement la réponse aux phéromones, a révélé une association de cet élément génétique avec le plasmide pJM01. De plus, cette étude présente qu’un antisérum polyclonal SA peut interférer significativement dans le transfert horizontal d’un plasmide répondant aux phéromones codant pour de la résistance à de fortes doses de bacitracine d’une souche E. faecalis aviaire multirésistante. Des isolats cliniques E. faecium d’origine humaine et canine ont été analysés et comparés. Cette étude rapporte, pour la première fois, la caractérisation d’isolats cliniques E. faecium résistants à l’ampicilline (EFRA) d’origine canine associés à CC17 (ST17) au Canada. Ces isolats étaient résistants à la ciprofloxacine et à la lincomycine. Leur résistance envers la ciprofloxacine a été confirmée par la présence de substitutions dans la séquence en acides aminés des gènes de l’ADN gyrase (gyrA/gyrB) et de la topoisomérase IV (parC/parE). Des résistances élevées envers la gentamicine, la kanamycine et la streptomycine, et de la résistance envers les macrolides et les lincosamides a également été observées. La fréquence de résistance envers la tétracycline était élevée tandis que celle envers la vancomycine n’a pas été détectée. De plus, aucune résistance n’a été observée envers le linézolide et la quinupristine-dalfopristine. Les données ont démontré une absence complète des gènes esp (protéine de surface des entérocoques) et hyl (hyaluronidase) chez les isolats canins EFRA testés tandis qu’ils possédaient tous le gène acm (adhésine de liaison au collagène d’E. faecium). Aucune activité reliée à la formation de biofilm ou la présence d’éléments CRISPR (loci de courtes répétitions palindromiques à interespaces réguliers) n’a été identifiée chez les isolats canins EFRA. Les familles de plasmide rep6 and rep11 ont significativement été associées aux isolats d’origine canine. Les profils PFGE des isolats d’origine humaine et canine n'ont révélé aucune relation (≤ 80%). Ces résultats illustrent l'importance d'une utilisation judicieuse des antibiotiques en médecine vétérinaire afin d’éviter la dissémination zoonotique des isolats EFRA canins. Nous pensons que ces résultats contribueront à une meilleure compréhension des mécanismes de résistance aux antibiotiques et de leurs éléments mobiles ainsi qu’à de nouvelles stratégies afin de réduire le transfert horizontal de la résistance aux antibiotiques et des facteurs de virulence.

Oxycodone or oxycodone plus paracetamol for acute postoperative pain in adults

In this short communication we wanted to find out what is the analgesic effect of single dose oral oxycodone, with or without the addition of paracetamol, for adults with postoperative pain? Oxycodone at doses of 5mg and above is an effective analgesia for patients with moderate to severe postoperative pain. The efficacy of oxycodone is increased with the addition of paracetamol. The use of oxycodone 10mg plus paracetamol 625mg can be considered for use in the pain relief protocol in post-operative settings. Clinicians should consider a range of factors before prescribing or administering oxycodone for acute post-operative pain, including but not limited to, individual patient clinical profile, adverse effects, cost and patient preference.

Prospective, non-randomized phase 2 clinical trial of carboplatin plus paclitaxel with sequential radical pelvic radiotherapy for uterine papillary serous carcinoma

Objective Uterine Papillary Serous Carcinoma (UPSC) is uncommon and accounts for less than 5% of all uterine cancers. Therefore the majority of evidence about the benefits of adjuvant treatment comes from retrospective case series. We conducted a prospective multi-centre non-randomized phase 2 clinical trial using four cycles of adjuvant paclitaxel plus carboplatin chemotherapy followed by pelvic radiotherapy, in order to evaluate the tolerability and safety of this approach. Methods This trial enrolled patients with newly diagnosed, previously untreated patients with stage 1b-4 (FIGO-1988) UPSC with a papillary serous component of at least 30%. Paclitaxel (175 mg/m2) and carboplatin (AUC 6) were administered on day 1 of each 3-week cycle for 4 cycles. Chemotherapy was followed by external beam radiotherapy to the whole pelvis (50.4 Gy over 5.5 weeks). Completion and toxicity of treatment (Common Toxicity Criteria, CTC) and quality of life measures were the primary outcome indicators. Results Twenty-nine of 31 patients completed treatment as planned. Dose reduction was needed in 9 patients (29%), treatment delay in 7 (23%), and treatment cessation in 2 patients (6.5%). Hematologic toxicity, grade 3 or 4 occurred in 19% (6/31) of patients. Patients' self-reported quality of life remained stable throughout treatment. Thirteen of the 29 patients with stages 1–3 disease (44.8%) recurred (average follow up 28.1 months, range 8–60 months). Conclusion This multimodal treatment is feasible, safe and tolerated reasonably well and would be suitable for use in multi-institutional prospective randomized clinical trials incorporating novel therapies in patients with UPSC.

Polycaprolactone-based scaffold plus rhBMP-2 in a sheep thoracic spine fusion model

We report the application of a novel scaffold design in a sheep thoracic spine model for spine deformity correction. The combination of the calcium-phosphate coated polycaprolactone scaffolds with recombinant human bone morphogenic protein-2 (rhBMP-2) are intended as a future bone graft substitute in ensuring the stability of bony intervertebral fusion. A solid free-form fabrication process based on melt extrusion has been utilized in the manufacturing of these scaffolds. To date there are no studies examining the use of such biodegradable implants in a sheep thoracic spine model. The success of anterior scoliosis surgery in humans depends on achieving a solid bony fusion between adjacent vertebrae after the intervertebral discs have been surgically cleared and the disc spaces filled with graft material. Due to limited availability of autograft, there is much current interest in the development of synthetic scaffolds in combination with growth factors such as recombinant human bone morphogenetic protein (rhBMP-2) to achieve a solid bony fusion following scoliosis surgery.

Polycaprolactone-based scaffold plus recombinant human bone morphogenetic protein (rhBMP-2) in an ovine model of anterior spinal fusion

Synthetic scaffolds combined with growth factors have the potential to replace allograft or autograft as a graft material for spinal interbody fusion. Such tissue engineering approaches may be useful in Adolescent Idiopathic Scoliosis (AIS) surgery, however there are no studies to date examining the use of such biodegradable implants in combination with biologics in a thoracic spine model. This in vivo study examines the use of biodegradable polycaprolactone (PCL) based scaffolds with rhBMP-2 as a bone graft substitute in a sheep thoracic fusion model, where an anterior approach is used to simulate minimally invasive surgical deformity correction in the setting of AIS.

Keyboarding plus handbook

A quick, easy and fun way of learning keyboarding!